Côté… Zéro
Nous sommes tous accros aux courriels. Depuis nos ordinateurs, tablettes et téléphones intelligents, nous pianotons avec délice et virtuosité pour envoyer nos messages professionnels et personnels. Des messages que nous accompagnons parfois de fichiers textes, photos, vidéos et que nous archivons.
C’est magique mais…
Le courriel est l’un des outils de notre quotidien. Selon une étude de l’Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises, nous l’utilisons beaucoup trop ! 4 salariés sur 10 recevraient plus de 100 e-mails par jour. Et 6 salariés sur 10 passeraient deux heures par jour à gérer leurs boîtes mails. Est-ce beaucoup, peu ou normal ? Les années 90 nous vantaient le travail par mail, supposé augmenter le bien-être des salariés et favoriser la communication. Soyons honnêtes : être submergé de courriels entraîne inévitablement un état de stress et de pression qui mène droit à l’inefficacité.
C’est ainsi qu’un avantage se transforme en un véritable piège, un cauchemar : celles et ceux qui ne savent pas déconnecter regardent leurs courriels professionnels pendant les weekends ou leurs jours de congés. D’autres sont obligés de consulter leurs boîtes la nuit pour cause de décalage horaire avec leurs fournisseurs et/ou clients ! Pour peu que l’échange électronique vire à la partie de ping-pong – je réponds, tu réponds, je re réponds, tu re réponds… -, la pression augmente et la productivité finit par baisser !
Plus efficace
Ecrire des courriels pour tout en mettant tout le service en copie peut très vite devenir inutile.De même, arrêtons de consulter systématiquement toutes les 5 minutes notre boîte mail. Car non seulement la tentation de répondre est grande, mais nous entretenons surtout une disponibilité quasi permanente. Absolument contre-productif ! Sans compter que tous ces messages souvent archivés représentent un coût pour la planète !
À l’ère de la communication et de ses nombreux outils, force est de constater que leur utilisation s’avère parfois maladroite. Nous ne savons plus communiquer de la façon la plus simple qu’il soit. Un petit échange d’idées d’une dizaine de minutes autour d’un café, debout, le matin en arrivant, est tout aussi efficace et nettement plus convivial que chacun derrière son écran. Le dialogue oral a ses vertus et le face à face est toujours préférable pour un sujet urgent ou technique. C’est comme pour des cours de langues : les formations en face à face sont généralement plus profitables pour améliorer un niveau linguistique. Prenez chez JM, par exemple…