Côté … Sursis

Retour en arrière

Nous vous en parlions en mai dernier : le gouvernement avait décidé d’imposer un ticket modérateur de 30% pour le CPF pour que les salariés mettent la main à la poche pour toute formation dans le cadre du CPF.

L’objectif premier était de réaliser des économies et réduire le déficit de France Compétences.

Finalement, la mise en œuvre concrète de ce projet n’est toujours pas d’actualité et ne semble pas près de l’être.

Petite ou grande accalmie ?

Le ministre du Travail l’a en effet annoncé jeudi 14 septembre dernier lors d’une interview dans un média national « Grâce au nettoyage du catalogue des formations, à la lutte contre les fraudes et à la sécurisation du portail d’inscriptions, le CPF devrait finalement coûter un peu plus de 2 milliards d’euros en 2023, soit 400 millions d’euros de moins que prévu initialement », a-t-il déclaré. « L’idée est toujours à l’étude », a-t-il ajouté, mais sans fixer aucune échéance.

En somme, on suppose que ce projet n’affiche pas le caractère d’urgence annoncé auparavant !

Beaucoup de bruit pour rien ?

En fait, dans un souci de réaliser des économies, le gouvernement souhaitait faire la chasse aux formations dites « de loisirs » c’est-à-dire les formations sans aucun rapport avec la vie professionnelle. Or, les indicateurs ont constaté que le nombre de formations pour se faire plaisir n’était pas très élevé, pour ne pas dire minoritaire. Selon une étude, huit formations sur dix ont un objectif professionnel :  améliorer des perspectives de carrière, se reconvertir…

En clair, pour l’instant, le projet de reste à charge est mis de côté, rangé dans un coin. Qui sait, peut-être ressortira-t-il un jour – que l’on souhaite le plus loin possible – d’un tiroir ?

Certes, le caractère d’urgence est un peu tombé mais il s’agit toutefois de rester vigilant !

Alors profitez de ce répit pour vous former ! N’hésitez pas à nous contacter pour tout besoin linguistique et profiter ainsi de votre CPF, le cœur – et le portefeuille – léger !