Côté… Canicule
Cette dernière semaine de juin s’annonce caniculaire. Pour ne pas suffoquer au travail, quels sont les droits des salariés et des managers ?
Que dit la loi ?
Le Code du travail le précise, l’employeur a l’obligation de d’assurer la santé et la sécurité de ses employés.
Si un salarié estime qu’un danger « grave et imminent » le guette, il peut alors exercer son « droit de retrait » c’est-à-dire qu’il peut interrompre son activité jusqu’à ce que l’entreprise mette en place des mesures de préventions adaptées.
Une situation restée plutôt rare jusqu’à présent, selon des avocats en droit du travail : utiliser les températures caniculaires pour invoquer un potentiel droit de retrait ne se produit pas tous les quatre matins.
Toutefois, le Code ne spécifie pas la température maximale à ne pas dépasser.
Dites 33 !
L’INRS, comprenez l’Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, recommande une température inférieure à 33°C.
Les jours de canicule, l’employeur doit effectivement garantir le « confort thermique « de ses employés et prendre toute mesure nécessaire pour rafraîchir les locaux ! Dans le cas contraire, le salarié peut se retourner contre lui, dénoncer le préjudice et obtenir réparation. Les poursuites sont possibles en cas d’abus, de part et d’autre, contre chacun.
Travailler dans une ambiance fraîche quand l’extérieur est un four n’est pas toujours facile, selon les locaux occupés. Les professeurs de JM qui travaillent à l’extérieur apprécient les climatisations des entreprises dans lesquelles ils professent. Pas de sudation à grosse goutte lors des formations données dans notre centre : nous sommes équipés de ventilateurs et la proximité des grands arbres feuillus nous apporte un certain confort et bien-être !