Côté… Bureau

L’open space coule des jours heureux dans la plupart des entreprises. Toutefois, un nouveau type de bureau prend peu à peu ses quartiers : le flex office.

Késako ?

C’est un tout autre mode d’organisation de travail dont il s’agit. Le flex office consiste en l’absence de bureau propre à un salarié sur son lieu de travail. Fini le bureau attitré sur lequel on pouvait ajouter deux ou trois trésors – photos de famille, un petit objet fétiche… -, il s’agit de changer de place tous les matins, en espérant trouver un bureau de libre. Qui va à la chasse perd sa place !

Avantages :

Le flex office est loin de faire l’unanimité parmi les salariés. Il représente toutefois un joli avantage pour l’entreprise : limiter le nombre de bureaux entraîne une économie d’espace. Ce dispositif est souvent combiné avec le télétravail. Les salariés pratiquent le « home office partiel » généralement un jour par semaine, parfois plus, ce qui leur permet de travailler chez eux et donc perdre moins de temps dans les transports. Les tâches peuvent également se faire n’importe où dans l’entreprise, ou dans n’importe quel espace de coworking.

Inconvénients :

Comment s’approprier un espace de travail en changeant de bureau tous les matins ? À l’heure où le bien-être des salariés est important, avoir « son propre territoire » bien défini et personnel s’avère primordial. D’une part parce que les employés se sentent ainsi membres à part entière de la société, d’un groupe, d’une équipe. Avec le flex office, on assiste à une dépersonnalisation de l’esprit d’entreprise et du travail. La convivialité disparaît, une distance s’établit avec l’autre : finies les relation informelles, l’employé devient un automate : il vient, s’assied là où il peut, travaille puis rentre à la maison. L’esprit d’équipe, tant vanté dans de nombreuses entreprises par le passé, semblerait absent. Comment être motivé dans un tel environnement ?

Un mode de fonctionnement décrié par certains est pourtant apprécié par d’autres qui voient dans le flex office, « une plus grande liberté pour le salarié, ainsi qu’une façon “plus agréable” de travailler, en toute autonomie : plus personne ne le surveille ni ne l’épie, et il peut s’organiser comme il l’entend » (selon un consultant à l’Observatoire des réseaux sociaux d’entreprise). Sauf qu’il appartient aussi aux managers de changer certains comportements pour entretenir et maintenir les relations entre leurs collaborateurs.

Une étude menée récemment sur le sujet, a conclu que 68% des Français étaient contre le flex office.

 

 

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