Côté… Réforme

Avec la réforme de la formation professionnelle, que l’on soit salarié, entreprise ou organisme de formation, nous nous posons tous la question : à quelle sauce serons-nous mangé ?

Monétiser le CPF

Le CPF reste un droit personnel. Toutefois, il ne sera plus crédité en heures comme actuellement, mais en euros. Des espèces sonnantes et trébuchantes tomberont dans l’escarcelle de chaque salarié dès 2019, à raison de 500€ par an. Une somme destinée à choisir une formation et dont le montant sera plafonné à 5000€.

Les salariés non qualifiés bénéficieront d’une enveloppe de 800€ par an, plafonnée à 8000€ pour changer de catégorie professionnelle ou évoluer professionnellement.

Les salariés embauchés à mi-temps ou en CDD pourront également bénéficier de ces droits.

Autre nouveauté

Le nouveau CPF pourra être financé par des abondements définis par des accords collectifs, d’entreprises et/ou de branches, notamment dans le cas des formations dépassant les droits accordés par le dispositif.

Selon le ministère du Travail, la formation devrait s’adapter sur mesure aux compétences de chaque salarié.

La liste des formations éligibles devrait s’allonger et comme il faut vivre avec son temps, une application mobile sera mise en place : les salariés pourront ainsi consulter leurs droits, s’inscrire directement à une formation et la payer, sans passer par un intermédiaire et… noter les formations.

Quid du CEP ?

Le conseil en évolution professionnelle devrait être déployé à plus grande échelle. Toujours gratuit, il vise à réduire les inégalités notamment pour les employés et ouvriers qui accèdent difficilement, encore aujourd’hui, à la formation professionnelle. Evaluer les compétences, définir un projet professionnel, choisir une formation adaptée en seront les grands axes.

Entreprises et OPCA

Si la réforme est votée et actée, les entreprises ne paieront qu’une seule cotisation – contre deux actuellement : la CFP, cotisation formation professionnelle, au taux de 1,68%.

Autre changement : cette cotisation ne sera plus collectée par les OPCA mais par l’URSSAF. Le plan de formation des TPE et les PME devrait être pris en charge par « un système de mutualisation financière »

Quant aux OPCA, ils seront remplacés par des « opérateurs de compétences » avec la création de l’Agence France Compétences. Cette instance, gérée par l’Etat, les régions et les partenaires sociaux, remplacera le Copanef, le Cnefop et le FPSPP. Elle se chargera de réguler la formation professionnelle, les tarifs et la qualité des formations. Comment, où et combien ? Nous devrions en savoir plus d’ici la fin de l’année.

Et nous, organismes de formation ?

Toujours présents, les OF feront toujours partis du paysage de la formation pro. Le gros changement annoncé actuellement pour 2020, voire 2021, sera d’être payés par l’URSSAF, via la Caisse des dépôts et consignations.

Bref, affaire à suivre. De près. De très près.

CPF ou formation professionnelle, chez JM, nous persistons et signons : notre mission est de vous accompagner dans votre formation, de nous adapter à votre emploi du temps, selon vos disponibilités et de vous aider à acquérir l’aisance et l’efficacité nécessaires dans votre environnement professionnel et personnel.

 

 

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