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Côté… Ennui

« Je m’ennuie.. » On entend généralement cette phrase chez les élèves, ados ou plus jeunes. Or une récente étude affirme que les adultes s’ennuient aussi. Et pas sur les bancs de la fac ou de tout autre organisme de formation, mais sur leur lieu de travail.

Six Français sur dix

63% des salariés avouent s’ennuyer au travail et traîner les pieds pour s’y rendre. L’ennui varie selon le sexe : 51% des femmes le vivent très mal contre 49% des hommes qui déclarent « le vivre moyennement bien ».

Pour la plupart des sondés, cet ennui ne signifie pas que leur emploi est inadapté ou insignifiant. Le problème réside, dans beaucoup de cas, dans la répétitivité des tâches, l’absence de perspectives d’évolution, voire de défis et le manque d’intérêt de leur hiérarchie.

Toutefois, plus de la moitié, tout sexe confondu, ose avouer ce mal-être à son supérieur hiérarchique.

Ne rien dire, ne rien montrer

Dans notre société, il est bien vu d’être débordé, de rester tard au boulot. Avouer que l’on y s’ennuie est une honte ; il est de fait de bon ton de ne rien laisser paraître. Sauver les apparences, ne pas montrer son ennui : 89% des femmes et 91% de leurs collègues masculins cachent ainsi leur ressenti.

Si 65% des femmes font semblant d’avoir un métier passionnant, imitées par 59% des hommes, 52% d’entre elles seraient prêtes à accepter un salaire revu à la baisse pour ne plus s’ennuyer dans leur fonction.

Passer les deux tiers – si ce n’est plus – de la journée à s’ennuyer au boulot présente non seulement un risque de démotivation, mais surtout peut mener au bore-out* : le syndrome de l’épuisement professionnel par l’ennui. Si l’ennui vous gagne, vous devez en parler à votre manager direct, à votre employeur ou à votre médecin.

JM Formation, en plus des cours de langues, souvent perçus comme une bouffée d’air frais par certains de nos stagiaires,  peut aussi vous aider à prendre du recul.  Nous n’avons pas la solution à tout mais quelques séances de coaching peuvent parfois s’avérer utiles et positives ! https://www.jm-formation.com/prestations/developpement-personnel-coaching-en-communication/

* De l’anglais « boredom » : ennui

Côté… Temps de travail

Qui n’a jamais rêvé de travailler 4 jours par semaine tout en gagnant le même salaire qu’en bossant 5 ? Qui ne s’est jamais dit qu’avec plus de temps libre, il ou elle serait plus productif au travail comme à la maison ?

Une entreprise néozélandaise, une des plus grandes sociétés fiduciaires du pays, a testé ce dispositif. Les résultats se sont avérés plutôt concluants.

 

Une idée néozélandaise

Tout a commencé quand Andrew Barnes, le dirigeant de la dite-entreprise – Perpetual Guardian – constate que certains salariés sont régulièrement sous pression, stressés, débordés, jonglant difficilement entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle.

En bon manager, Andrew Barnes cherche une solution à ce problème qui pénalise son entreprise.  Il se demande alors si accorder à ses employés un jour supplémentaire à domicile ne les rendrait pas plus productifs au bureau.

Cette stratégie relativement simple, dans le but – avoué – d’atteindre une productivité au top grâce à plus d’efficacité sur le lieu de travail, nécessitait que chacun s’engage dans une perspective de long terme. Ne restait plus qu’à tester « in situ ». Aussitôt dit….

 

Aussitôt fait…

Après étude et décryptage, la période test dans l’entreprise et ses filiales par deux chercheurs, force a été de constater ceci : les salariés, parmi ceux qui avaient acceptés de servir de cobayes, présentaient des niveaux de stress beaucoup moins élevés que d’habitude, avec des taux de satisfaction professionnelle plus élevés et une meilleure conciliation entre travail et vie personnelle.

Si avant l’expérience, 54% des employés estimaient pouvoir concilier leurs obligations professionnelles et personnelles, ce chiffre avait atteint les 78% après l’essai.

Les modalités telles que déclarées par Andrew Barnes étaient les suivantes : le personnel pouvait choisir une semaine de travail de quatre jours, à raison de huit heures par jour. Par ailleurs, ce nouveau système respectait bien le droit du travail néozélandais, comme attesté par des avocats consultés sur la question. Enfin, les salariés souhaitant conserver leur semaine de 5 jours se sont vus proposer des avantages en matière de flexibilité : commencer ou finir plus tôt pour éviter les embouteillages ou adapter leurs horaires à leurs obligations parentales.

Après cette première expérimentation, l’entreprise néozélandaise a déclaré qu’il s’agissait d’un franc succès et a décidé d’adopter le nouveau calendrier définitivement.

Un sujet qui fait débat en France depuis des années, sans pour autant susciter de telles expérimentations… Quoi qu’il en soit, chez JM, nous travaillons toujours d’arrache-pied sans compter nos heures pour nous adapter au mieux à vos besoins de formation !!!

 

Côté…Agenda

Avril entrant comme un agneau, s’en retourne comme un taureau

 

 

BIENNALE INTERNATIONALE du DESIGN

Du lundi 1er au lundi 22

La Cité du Design et plusieurs lieux de la ville de St Etienne présentent l’édition 2019 de la biennale, placée sous le signe de la créativité et de la société. Une série d’expositions et d’installations sur la création contemporaine s’articulent autour du thème « Me You Nous : créons un terrain d’entente« . La Chine est l’invitée d’honneur. La Biennale du Design

 

ITALO & BIO

Du jeudi 4 au dimanche 7

Un grand marché bio, dédié à la cuisine italienne s’installe sur la Place Sathonay dans le 1er arrondissement de Lyon : des producteurs, des dégustations, des ateliers, des apéros-dînatoires au son de playlists musicales vous attendent. Un goûter bio est organisé le samedi après-midi ainsi qu’un brunch italien le dimanche à partir de 11h. Ouvert de 10h à 22h.

 

BIENNALE des ARTS NUMERIQUES

Du jeudi 4 au jeudi 11

8 jours pour se poser des questions, réfléchir sur la culture numérique autour de l’art, de la technologie et des sciences. Créations, ateliers.. C’est à Bron dans divers lieux de la ville.

 

MARCHE DE LA MODE VINTAGE

Du samedi 6 au dimanche 7

Le salon de la mode et de la beauté reprend ses quartiers à la Sucrière, quai Rambaud dans le 2e. Au programme : des articles, des accessoires de saison, du petit mobilier et de la déco. Pour les inconditionnels.

 

LYON URBAN TRAIL

Dimanche 7

Courir et découvrir ou redécouvrir le patrimoine de la ville de Lyon. 4 parcours sont proposés : 37, 24, 14 et 8 kms avec également cette année, une randonnée de 12km. Cette 12e édition partira de la place St Jean dans le Vieux Lyon pour une arrivée… au pied de la Cathédrale St Jean. Inscriptions et renseignements

 

FESTIVAL CINEMAS du SUD

Du mercredi 10 au samedi 13

RDV à l’Institut Lumière dans le 8e arrondissement pour découvrir et explorer le cinéma du Maghreb et du Moyen Orient, entre fictions et documentaires. Demandez le programme !

 

VACANCES DE PRINTEMPS

Du samedi 13 au dimanche 28

Deux semaines de vacances scolaires pour les maternelles, les primaires et les lycées  !

 

BULKY GAMES

Dimanche 14

Voilà une compétition sportive ouverte à tout le monde : un parcours géant de 5km, jonché d’obstacles piégeurs : une dizaine d’obstacles gonflables, mesurant jusqu’à 34 m de long dont certains sont motorisés. Sens de l’orientation, équilibre et force de rebonds seront nécessaires. Le but est de franchir la ligne d’arrivée en courant, en marchant ou en rampant !! Pour une journée sympa au grand Parc de Miribel Jonage !

 

LA LIGUE SHOP SES SNEAKERS

Dimanche 14

L’Espace Jean Couty dans le 9e arrondissement, face à l’île Barbe, propose une manifestation pour les passionné.e.s des baskets tendance, des sneakers et culture urbaine : achat, vente, échange de paires neuves ou d’occasion, le tout à prix sacrifiés ! Ouvert de 11h à 18h. Renseignements

 

RALLYE LYON-CHARBONNIERES

Du jeudi 18 au samedi 20

Cette 71e édition se déroule dans l’ouest lyonnais, autour de Charbonnières, sur plus de 711 kms avec 15 épreuves spéciales. La  compétition dans laquelle 21 équipages vont s’affronter, compte notamment, pour le championnat de France des rallyes asphalte.

 

CHASSES AUX ŒUFS

Dimanche 21

Plusieurs chasses aux œufs sont organisées à Lyon et environs en ce dimanche de Pâques:

  • Montrottier : 36 000 œufs sont cachés dans les rues de la ville ! Animations, dégustations et restauration sont au programme, pour petits et grands. Une tradition incontournable dans cette bourgade de l’ouest lyonnais.
  • Grand Parc de Miribel Jonage. Réservée aux enfants. Compter 6 ou 7€ par tête. Inscription obligatoire !
  • Hippodrome du Carré de Soie, Vaulx-en-Velin. Outre la chasse aux œufs en chocolat, de nombreuses animations sont prévues avec des promenades en poneys etc..

Une sélection plus complète ici

 

LYON BIERE FESTIVAL

Du samedi 27 au dimanche 28

La Sucrière, quartier Confluence, accueille ce salon des bières : 120 brasseries nationales et internationales (dont la Suisse, l’Europe Centrale ) vous initieront au brassage, avec des master classes, des ateliers de dégustations, sans oublier la partie  » bière et gastronomie ». Un espace de 75 m2 sous tente avec un animateur accueillera les enfants. Renseignements

 

Côté… Masculin Féminin

Après des années à faire la sourde oreille, « les Immortels » ont enfin pris une sage décision : la féminisation des noms de métiers. 

Chose promise

C’était une promesse de l’Académie française : un texte favorable à l’emploi du féminin pour plusieurs noms de métiers.

L’Institution – créée par Richelieu en 1634-  a tranché le 28 février dernier en indiquant dans un rapport qu’ « il n’existe aucun obstacle de principe à la féminisation des noms de métiers ». Le tout, bien sûr, sans prendre vraiment parti, c’est-à-dire, sans édicter la moindre règle à ce sujet. Les membres de l’Académie défendent la langue, pas les femmes.

Donc, il incombe aux locuteurs de décider. Soit vous et moi. Logique, après tout, c’est nous qui faisons évoluer la langue.

Pour mémo

Les manuels le disent, les noms de métiers terminés par une consonne, ajoutent un « e » pour se féminiser : un banquier => une banquière. De même, le féminin des métiers en « eur » passe en –euse, comme un programmeur – une programmeuse, ou en –eure : professeur –professeure.

Autre possibilité au féminin, et selon le métier, les noms en « teur » qui se déclinent en « trice » : rédacteur => rédactrice, ou en « teuse » : un acheteur, une acheteuse.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Et maintenant ?

Les sages de l’Académie ont toutefois posé des limites et dicté quelques recommandations. Notamment pour quelques cas insolubles : « le médecin » ne devient pas « la médecine », le mot existant déjà pour désigner la discipline médicale et « un marin » ne se transforme pas en « une marine ». Pour ce genre d’exceptions, l’Académie suggère « une femme médecin » « une femme marin ».

Reste le cas épineux du nom « auteur ». Les médias utilisent facilement « auteure » mais les milieux universitaires emploient « autrice ». Prudente, l’Académie ne rejette pas l’utilisation mixte « auteur ».

Quant aux termes militaires, leur féminisation est fixée par décret. Une sergente, une lieutenante, une générale…etc, mais on dira « une sergente-chef ».

Justement. Le chef. Eh bien il devient « la cheffe ». Comme chez JM où nous avons une cheffe !

Vous l’aurez compris, chacun fait ce qui lui plaît, nommons comme nous le voulons – ou le pouvons – les fonctions et métiers occupés par des femmes.

Difficile la langue française ?

Si cela vous tente : le rapport est consultable, ici